Le vélo est le nouveau romantisme (Ep. 32)

Dans les limbes
4 min readJan 27, 2021

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C’est pas du tuto Youtube, mais ça pourrait…

Parce que je vous partage les photos de mes destriers adorés sur un réseau décrié aujourd’hui pour ses débordements de déplaisir, j’ai été interpellé après la publication de la photo ci-dessus.

Il ne m’en faut pas plus pour me donner l’envie de reprendre la plume numérique, et vous conter le fruit de mes élucubrations. Pour cet épisode, il est tout autant un chemin intellectuel que manuel.

Soyons clairs ! Le procédé et sa conception que je vais vous décrire répondent à un objectif qui correspond spécifiquement à mon besoin et tout en étant parfaitement réalisable avec mes doigts gourds. Mes commentaires sont ouverts, mais n’attendez pas de moi d’aller plus loin dans le pourquoi du comment, des “t’aurai du”, “t’aurai pu”. Ça ne me fait pas gagner de temps et de toutes façons, ici, c’est moi qui décide. On n’est pas sur Twitter, que diable.

Venons en au fait.

J’ai un Brompton, offert par ma chérie, et savoure tout l’amour qu’elle me voue. Je commute très fréquemment en TGV, et c’est l’outil parfait en termes de compacité, de vitesse de pliage, tout en conservant un vrai plaisir de rouler.

Le mien est un six vitesses, moyeu dynamo, garde boue et pas de porte bagage par choix pratiques et esthétiques.

Je dispose également du sac avant de trente litres de la marque qui me suffit bien souvent. Le bloc de fixation sur le cadre est parfaitement conçu.
Quelquefois, je transporte plus de volume, et déteste faire du vélo avec un sac à dos. La transpi, les cahots, tout ça, tout ça. Il faut donc que cela soit sur le vélo.
Dernier point : le dispositif reste en place et doit pouvoir s’enlever totalement en moins de dix minutes et remettre le vélo dans son état d’origine.

Pour pouvoir transporter un deuxième bagage, en conservant la rapidité de pliage et de portage. J’ai du faire trois prototypes, les essais qui vont avec et arriver à ce compromis qui à l’air de bien fonctionner. Je vous passe les divers problèmes rencontrés, les heures à zyeuter ce que d ‘autres ont déjà fait, et les divers trucs commerciaux touts faits. Questionnez moi sur twitter si vous voulez vraiment le savoir avec le #NotAllLuggageRack. On y fera certainement le buzz.

Foin de longue description, de détails décrits pendant des heures, voilà à quoi ça ressemble de près :

C’est composé de pièces détournées de leur usage premier, d’un aller retour chez le Roi Merlin ou tout autre échoppe “en rama”. Brico, grande surface de votre choix.

J’avoue les avoir achetés directement auprès d’un importateur chinois, qui t’ouvre son immense bazar d’un coup de “sésame ouvre toi”. Avec un smartphone et une CB ça marche aussi.

Il y a donc un bloc Brompton alu, un support de bouteilles pour triathlètes, un collier avec épaulement qui sert d’ordinaire à la même chose, deux tiges perforées que vous pouvez aussi piquer dans le jeu de Meccano de votre enfant. Quelques vis, et autant de minutes.

Tout cela sert à garantir une bonne rigidité et une tenue du bagage sur le bloc brompton.

Avec un rack nu de Brompton, je fixe n’importe quel sac, avec un poids qui peut monter à six kilos. La position haute est étonnante, mais ne gène en rien l’équilibre du vélo au pédalage. Honnêtement, on ne sent pas du tout le bagage derrière soi, avec parfois l’impression de l’avoir perdu en route.

Voilà c’est tout, c’est pas cher, c’est facile à faire, ça épate le badaud autant que mes confrères et consoeurs de la secte du pliable anglais, alors pourquoi s’en priver ?

Je pourrai vous demander de liker de vous abonner en cliquant à droite en bas de l’écran si vous aimez mais mes productions, mes infos ce n’est pas ce qui me meut, aussi j’ai déplié le vélo, je l’ai enfourché pour vous rattraper sur vos chemins.

Edit du lendemain : Ma super trousse à outil toujours faite avec les doigts, la machine à coudre sans me piquer, et la meuleuse, sans me couper.

La chambre à air de secours est pliée serrée dans l’avant du tube de fourche.
La caisse à outil est glissée dans la partie arrière. La toile épaisse évite que ça bringuebale, et peut servir de petit chiffon. Le petit lien en chambre à air servira à retenir ce que l’on voudra.

On ne sort que ce dont on a besoin. Une clé allen, la clé pour resserrer le tube de selle, etc.

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